Live à Blues en Chenin
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2008 Live à Blues en Chenin Quart de Bleu  
       
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Production :
Autoproduction
 
 
Musiciens :

Titres :
1- 1 : You've Drifted So Far
Quart de Bleu
1- 2 : Broke & Hungry
John Estes
1- 3 : Recyclage Boogie
Quart de Bleu
1- 4 : La Bourse ou la Vie
JH Oppel
/Quart de Bleu

1- 5 : Dresses Too Short / Dirty Work At The Crossroad
Syl Johnson
/ Darrel

1- 6 : Jumpin' From Six To Six
O Ervin
1- 7 : Superman Lover
Johnny Guitar Watson
1- 8 : Panne de réveil
Quart de Bleu
1- 9 : Lonesome
Peter Chatman
Commentaires :
Nicolas (23-02-2009)
Originaire de la région d’Angers, le groupe Quart de Bleu a connu depuis sa création de nombreux changements de line-up. Aujourd’hui, il ne reste d’ailleurs plus qu’un seul survivant du début de l’aventure, à savoir Maurice Moitel, chanteur-harmoniciste.





Officiant le plus souvent en quintet, les Angevins nous proposent ici un enregistrement live de leur prestation au festival Blues en Chenin en 2008. Pour l’occasion, ils sont accompagnés par une section cuivre qui apporte un plus indéniable au son du groupe lui permettant d’explorer de nouvelles voies musicales. Les neuf titres retenus montrent une volonté de ne pas se borner à un seul style, mais bien de s’ouvrir aux différentes formes de Blues. On navigue ainsi entre Chicago Blues (You’ve Drifted So Far »), Boogie (« Jumpin’ From 6 to 6 ») et influences Funk (« Broke & Hungry », « Superman Lover »). Des titres chantés majoritairement en Anglais, mais aussi en Français (« La Bourse ou La Vie », « Panne de Réveil »). Certains aiment…





La rythmique est solide, les guitares interviennent dans des registres différents mais sont plutôt convaincantes. Il faut souligner notamment le travail accompli par Anthony Lefeuvre, comme un poisson dans l’eau sur les titres Blues/Funk. Pas de doute, sa collaboration avec Mister Tchang sur le CD des Clawhammers (dans lequel il officie comme…bassiste !) a porté ses fruits ! En revanche, on regrettera un certain manque de nuances sur les Boogies ainsi que le fort accent français de Maurice Moitel, assez gênant sur les titres chantés en Anglais... Pas de quoi condamner toutefois la production d’un groupe dont l’enthousiasme et la générosité nous enhardissent en ces temps de morosité ambiante !
 
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