This Little Girl's Gone Rockin'
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2011 This Little Girl's Gone Rockin' Lazy Buddies  
       
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Production :
Autoproduction
LB1
 
 
Musiciens :

Titres :
1- 1 : This Little Girl's Gone Rockin' 02:50

1- 2 : Cadillac Cruisin' 04:06

1- 3 : Midnight Boogie 03:06

1- 4 : Fairy Tale Of A Womanizer 03:34

1- 5 : Done Got Over 03:49

1- 6 : Ealy Morning Blues 03:52

1- 7 : Hola Hoop 02:58

1- 8 : Tried To Call You 03:18

1- 9 : Brainstorm 04:03

1- 10 : Which Part Of Me 03:08

1- 11 : Good Rockin' Woman 04:03

1- 12 : Checking On My Babe 03:09

1- 13 : You Can't Loose 04:42

Commentaires :
Pascal Lob (02-01-2012)
J’ai cette rondelle depuis une éternité mais la course de la vie étant ce qu’elle est, je n’ai pas eu le temps de mettre par écrit tout le plaisir que j’ai pu prendre à écouter les notes arrangées à la sauce Lazy Buddies.


Outre un swing capable de faire danser mes chaussons même en l’absence de mes pieds, la première chose qui m’a frappé, c’est l’impression d’aisance générale qui donne à l’ensemble des 7 compositions et 6 reprises une tranquillité et une nonchalance comme on peut en trouver sur les réalisations de Lynwood Slim par exemple. Cette espèce de facilité qui fait que même les tempos rapides semblent décontractés. Une bonne part de cette sensation doit probablement être attribuée au batteur, David Avrit qui ne semble jamais violent, même quand les relances se font lourdes et sèches. Son partenaire rythmique, Fred Rousseau à la contrebasse est malheureusement trop effacé à mon goût et n’assume pas suffisamment son rôle de soutient global. Il faut dire qu’avec 2 guitares, il y en a toujours une pour assumer ce rôle. Il en résulte pour moi l’impression que tout tient trop sur les guitares qui au demeurant sont superbes. Aussi bien pour Guillaume Rousseau que pour Nico Fleurance les rifs savent se faire aériens, lourds, feutrés ou agressif suivant le contexte.


Arrivé à ce stade, je me rend compte que malgré de nombreuses écoutes, je n’ai pas prêté une grande attention à la voix de Soisic Lebreton et à l’harmo de Dom Genoet. Pour L’harmo, j’ai l’impression qu’il a cherché à fondre ses interventions dans la rythmique et qu’il a plutôt bien réussi. Pour le chant, je crois qu’il est juste parfaitement intégré à l’ensemble et si rien ne choque, rien ne surprend non plus. J’aurai aimé une petite touche de folie mais je crois que c’est un choix de leur part. La volonté de chacun à rester au service de l’ensemble.


J’ai un peu tendance à couper les cheveux en quatre et je ne suis pas sur que vous ayez bien saisi tout le plaisir que je prends à l’écoute de cette tranche de West Coast Swing qui, à mon oreille, vaut bien mieux que certaines tartines du style venues d’outre atlantique.
 
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