Smokin' Joint
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2001 Smokin' Joint Kim Wilson  
       
jaquettes/tartine.jpg
Production :
MC Record
0043
 
 
Musiciens :

Titres :
1- 1 : Ain't Gonna Do It 04:04

1- 2 : Good Time Charlie 03:24
Gilbert Caples
/Deadric Malone

1- 3 : Oh Baby 07:35

1- 4 : Early In The Morning 09:00

1- 5 : Got To Let You Go 09:16

1- 6 : Learn To Treat Me Right 05:39

1- 7 : Smokin' Joint 05:19

1- 8 : I Stay In The Mood 04:04

1- 9 : Telephone Blues 05:05
Georges Smith
/Sam Ling

1- 10 : High And Lonesome 04:24
James C Bracken
/Jimmy Reed

1- 11 : I Can Tell 06:53
Ellas Mc Daniel
1- 12 : Tomorrow Night 06:31
Sam Coslow
/Will Grosz

1- 13 : The Lighthouse Is Gone 02:34

Commentaires :
Pascal Lob (10-03-2002)
Une tartine live, réalisés en deux sessions la première en février 99 au Rhythm Room à Phoenix (AZ) et la seconde en décembre 2000 au Cafe Boogaloo à Hermosa Beach (CA). Pour brouiller les pistes, la galette ne présente pas les deux sessions en blocs mais mélangées. Du coup, a chaque solo de guitare, je me suis demandé si c'était Rusty Zinn, le seul que je pensais pouvoir reconnaître, je suis donc a chaque fois allé vérifier. Bilan des courses, aucune certitude puisqu'il y a deux guitares.


En dehors de ce petit jeu la tartine est plus que comestible, c'est un vrai régal. Déjà les deux requins du West Coast (Larry Taylor et Richard Innes) en section rythmique, même un débutant ferai des solos corrects avec ces deux là derrière. N'allez pas imaginer que je puisse essayer de sous-entendre que les guitaristes ici présents soient des débutants, loin s'en faut. Les guitares sont donc bien présentes mais aucun étalage. Les solos viennent renforcer le morceau, ponctuer le chant ou répondre à l'harmo sans jamais déborder du rôle, sans jamais se répandre, du grand art. Pour ce qui est du leader des Fabulous Tunderbirds, Kim Wilson, je n'ai qu'un mot, royal. Son jeu d'harmo est précis, énergique et inspiré. J'aurai pu dire la même chose de son chant, que demander de plus.


A avoir sans hésitation.
 
Mad Man (10-12-2002)
En voilà un qui nous distille, d’entré, un blues tonique et jumpy à souhait. Sa voix sortie d’une cocotte minute, accompagnée par la guitare de Rusty Zinn, est un pur exercice d’interprétation de chant blues pour un résident moyen de l’espace Schengen simplement munie d’une binche bouillante dans la bouche.


L’harmo et la voix de Kim Wilson est telle une épingle incandescente directement plantée dans le falzar tiède, de G.W.Bush, l’ex sénateur républicain du Texas. Celui-ci doit sûrement entendre, dans ces Hohneriens diatonismes, un ouvrage proprement Luciférien.


Les couilles en plastiques et autres rectums obstrués, par de pauvres et nauséabondes matières à peines grises, pleureront les temps anciens où une polka idyllique semblait rythmer les surprises parties d’un paradis céleste finalement peu accessible pour eux. Le blues de Kim chante sûrement bien plus haut, en espérant qu’une majeure partie d’entre vous y convienne.
 
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