Continental drifter
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1998 Continental drifter Charlie Musselwhite  
       
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Mad Man (10-12-2002)
Ce Charlie là est une bien drôle d’énigme. Son album commence comme du John Mayall, continue comme du Los Lobos, puis chavire dans du Tinto Puente avant de terminer dans du John Campbell. En quelques morceaux on visite tout le continent américain, de Detroit à Bâton Rouge en faisant un croché par Tijuana ou encore Guantanamo.


Cet album est un vrai road movie. Il nous promène dans les contrés les plus sauvages du "grand satan pollueur américain", des plus modestes cantinas aux plus sordides geôles pour gros connards barbus "Fidélo-castrés", comme le dernier des rescapés de la crise de l’aéronautique New Yorkais du septembre qu’on nous rabache.


Il sait, à lui seul, jouer le blues du riche et le blues du pauvre. Quel somptueux contraste entre le Chicago blues de No 4:48, le Tex Mex Can’t stay away from you et le très cubain Que te parece, chorita?. Charlie Musselwhite, en blues man "border line", possède l’intelligence et le talent pour nous propulser loin des frontières du "politiquement correct" afin de nous délivrer, en 12 morceaux, son Continental drifter en plein dans notre planète blues.
 
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