Cocktail Blues
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2004 Cocktail Blues Jeff Toto Blues  
       
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Production :
Autoproduction
 
 
Musiciens :

Titres :
1- 1 : Blues' on Noir 4:02
Jean François Thomas
1- 2 : Désaccord Majeur 5:10
Jean François Thomas
1- 3 : Le Blues Dans L'Escalier 5:39
Jean François Thomas
1- 4 : Toujours Les Mêmes Histoires 4:58
Jean François Thomas
1- 5 : La Route Est Longue 4:55
Jean François Thomas
1- 6 : Est Ce Que Tu Es Prêt 4:37
Jean François Thomas
1- 7 : Lundi Matin 5:21
Jean François Thomas
1- 8 : N'y Vas Pas Frankie 4:26
Jean François Thomas
1- 9 : Passe Moi Du Sel 3:11
Jean François Thomas
1- 10 : Des Gosses à la pelle 3:54
Jean François Thomas
1- 11 : Bluesiana 4:23
Jean François Thomas
1- 12 : Cocktail Blues 3:30
Jean François Thomas
Commentaires :
Pascal Lob (04-02-2007)
Pour la petite histoire, de Toto évidemment, c’est encore une tartine qui a traîné longtemps dans la pile des chroniques à faire.


A chaque écoute, le même scénario, je commence par me redemander si c’est le chant en français qui me gène. Puis au fur et a mesure de l’écoute je reconnaît systématiquement que les textes sont plutôt bien écrit et que la façon de les placer sort des standards à l’américaine et évite à ces compositions de ressembler à des mauvaises traductions. La voix est chaude, agréable, un peu rappeuse sans être trop cassée et surtout sans être forcée ce qui lui permet de se faire douce par moments.


Puis je m’attache à la section rythmique, là encore la diversité des tourneries et la qualité des intervenants rend la tartine vivante et agréable même si les arrangements de cuivres ne sont pas d’une très grande originalité, ils sont au moins efficaces.


Alors je m’attarde sur la guitare. Là encore on a à faire à du beau travail, slide, rythmique ou solos, tout est parfaitement à sa place sans extravagances et sans débordement mais avec feeling et maîtrise.


Quand je m’en prend à l’harmonica, je m’aperçoit que je ne l’ai pas remarqué jusque là. Etonnant, les harmonicistes sont souvent envahissants, mais ici c’est la discrétion qui prime. Du coup je prête attention et découvre des interventions biens senties, un peu planquées comme s’il fallais les chercher, comme s’il fallait faire un effort pour les mériter.


A chaque fois, à ce stade de l’écoute je m’empare d’une feuille en disant qu’il n’y a aucune raison de ne pas réussir à trouver les mots pour parler de cet excellent album.


Et à chaque fois je n’ai pas écrit deux phrases quand les premières notes du titre « des gosses à la pelle » se font entendre. Et là tout s’effondre. Tout ce qui me déplait dans le Blues en français est regroupé dans ce titre et pourtant le chœurs des enfants semblait une idée sympathique…


Du coup je n’entends plus le reste de la galette et je ne sais plus quoi dire.
 
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