I Found Out
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2008 I Found Out Lonj  
       
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Production :
Autoproduction
001
 
 
Musiciens :
Bo : Batterie
Lonj : Guitare, Harmo , Chant

Titres :
1- 1 : I Found Out
Lonj
1- 2 : Let It Flow
Lonj
1- 3 : Make Me Down A Pallett On Your Floor

1- 4 : Lord Knows I Really Do
Lonj
1- 5 : The Prettiest Girl I Know
Lonj
1- 6 : A Word About My Woman
Lonj
1- 7 : I feel like going home
McKinley Morganfield
1- 8 : Don’t Wanna Work No More
Lonj
1- 9 : Someday
Robert Nighthawk
1- 10 : The Hound
Lonj
/Bo
/Roland Dubois

1- 11 : Since I met You Baby
Ivory Joe Hunter
Commentaires :
Nicolas (03-05-2008)
Avis aux inconditionnels (et aux autres également !) de Big Joe Williams, de Muddy Waters, d’Elmore James, de Robert Nighthawk, de Hound Dog Taylor, de JB Hutto, et autres grands noms du Delta et du Chicago Blues post Seconde Guerre Mondiale : « I Found Out » est fait pour vous !





Les ingrédients de ce disque en tout point enthousiasmant sont simples : une formule minimaliste guitare/batterie, des titres en général courts (pas plus de quatre minutes) bourrés d’énergie et de feeling, un son brut et authentique. On compte pas moins de sept compositions sur les onze titres d’un album qui mêle avec un égal bonheur morceaux acoustiques et électriques. On passe ainsi d’un style à l’autre au fil de cet opus qui s’ouvre sur l’efficace « I Found Out » parfait résumé de l’album en ce sens qu’il associe aspects électrique et acoustique. Parmi les autres moments forts, je retiendrai « Lord Knows I Really Do », le swinguant « A Word About My Woman », l’époustouflante reprise du « I Feel Like Going Home » de Muddy Waters et les deux concentrés d’énergie que sont « Someday » et « The Hound », magnifiques hommages rendus à deux grands maîtres du slide : Robert Nighthawk et Hound Dog Taylor. Mais attention, résumer Lonj à sa seule énergie est tout à fait réducteur. Deux morceaux prouvent, si besoin est, que le bonhomme excelle également dans les ambiances où l’émotion est à son comble. Difficile en effet de rester insensible à « Make Me Down A Pallett On Your Floor », traditionnel popularisé en son temps par Mississippi John Hurt et au magnifique « Since I Met You Baby » d’Ivory Joe Hunter enregistré en public.





Pour terminer cette chronique, je reprendrai ces quelques mots employés par Bruce Iglauer (patron du fameux label Alligator) à l’égard de Magic Slim et qui me semblent tout à fait appropriés pour caractériser l’opus du longiligne Bordelais: « Il ne prétend pas être le meilleur guitariste de Blues au monde. Il n’est pas accompagné par la plus grande section rythmique jamais entendue. Mais, lorsque ils jouent ensemble, avec leur incroyable énergie, leur vaste répertoire, leur profond respect pour le Blues, la musique qu’ils produisent est tout simplement magique. »





Merci Bruce ! Et surtout, merci Lonj !
 
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