A Drinking Man's Friend
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2010 A Drinking Man's Friend Peter Nathanson  
       
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Production :
Witch Music
100101
Distribution :
Mosaic
 
 
Musiciens :
Peter Nathanson : Guitare, Chant

Titres :
1- 1 : Amigos Por Siempre 04:08

1- 2 : Drunk Women, Good Whiskey And Beer 04:14

1- 3 : My Sweet Love Ain't Around 03:07
Hank Williams
1- 4 : Sorry Ballader 04:21

1- 5 : I've Been Wronged 03:14

1- 6 : I Smell The Rain 03:17

1- 7 : To Be Your Man 03:07

1- 8 : You Killed The Love In Me 03:43

1- 9 : Vicksburg 04:46

1- 10 : You Can Go Away 03:48

1- 11 : Come On Into My Kitchen 02:55

1- 12 : Whiter Shade Of Paie 04:22

1- 13 : Dee Dady 03:37

1- 14 : A Drinking Man's Friend 02:51

Commentaires :
Mad Man (12-01-2011)
Voici un bien délicieux album de blues acoustique. Six cordes grattées, plus deux, plus pharyngiques mais tout aussi musicales, suffiront à vous faire passer 50 minutes hors du temps, comme le démontre d’entrée Amigos por siempre.


L’atmosphère intime et richement ornée que dégage cette galette n’est pas sans rappeler celles de Martin Harley, de David Jacobs-Strain ou plus localement, celle d’Alex Mirey, récipiendaire du prix 2009 du tremplin du festival de Cléon, comme sur my sweet love ain’t around.


La touche musicale de Peter Nathanson est résolument modale et chaleureuse. Chargée de picking crépusculaires, alternant la dualité mineure et majeure, cet album personnel garde une teneur blues à toute épreuve.


Flirtant parfois avec des gammes Gaéliques, par ses gigues ou ses ballades mélancoliques, les accents folk abordées par le sieur sont d’une facture orchestrale séduisante. Sorry balladder en est un bel exemple (cela n’est nullement une excuse publique pour les mauvaises décisions politiques passées, d’Edouard Balladur…). Il y a parfois du Tuck, de Tuck and Patty parfois du Elmore James.


La voix de Peter est assez haut perchée, à la façon de Marc Ford ou de Tony Spinner, un timbre délicat mais très blanc, j’aime cela aussi. Ce petit bout de vinyle recèle 11 compos de l’artiste assez éclectiques mais assez cohérentes.


En conclusion de ce réel talent, une adaptation de Whiter shade of pale, de Procol Harum, d’une grande intelligence.


Comme lui, j’aimerai avoir un ami qui boit, afin qu’il m’abreuve de cette inspiration qui semble l’avoir guidé. Parce que j’en connais des potes qui s’inondent la durite, mais peut-être pas assez pour m’offrir une si belle capacité d’écriture ?


Décidément, on ne peut pas faire décemment confiance à ses copains qui s’arsouillent (avec modération) et nous laissent devant une page blanche. Ah ! les ingrats.


Avec moins de 5 fruits et légumes par jour et ma sympathie pour la distillation de céréales, il n’est pas étonnant que je me réveille, chaque matin avec dans la tête, l’air du petit bonhomme en mousse.
 
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