Un premier titre, Moanin' For Molasses, acoustique pour lancer la machine et présenter un chant râpeux et profond. Même ma douche commence à le connaître tellement je le chante souvent: "What my grand mama told me was a good advice".
Un second titre, You're Killing My love, plutôt Soul Blues façon Albert Collins pour l'ambiance, et là, Sean Costello commence par confirmer qu'il a une vraie voix, puis tranquillement, il nous montre qu'il a aussi une vraie guitare. Le genre qui touche au but sans s'étaler en démonstrations, du bien beau travail. Je suis déjà conquis.
Je pourrais ainsi passer de titre en titre et basculer de Chicago Shuffle à Cool Blues en passant par la West Coast, tous les titres sont bons et présentent un véritable intérêt.
Je reviendrais juste sur l'instrumental The Plumber complètement construit autour de l'harmo de Paul Linden. De grille en grille, il emporte son solo sur Mars et nous ramène au thème comme si de rien était, du grand art.
Notons que pour un guitariste plutôt virtuose, Sean Costello sait ne pas se mettre en avant quand le morceau ne le réclame pas et ça aussi ça fait partie de la maîtrise de l'instrument. Bref, vous l'avez compris c'est une excellente tartine à laquelle il faut goutter sans attendre.
A avoir. |