Prenez une batterie au shuffle automatique, posez dessus une contrebasse velours mais quand même énergique, ajoutez un piano rebondissant et légèrement imprégné de l'esprit de folie du Boogie, laissez agir quelques secondes, vos pieds ont déjà des fourmis. Alors si vous ajoutez une guitare précise et incisive sans jamais chercher à prendre les devants et des cuivres qui peuvent sonner comme une paire de claques, il devient impossible de ne pas gigoter. Mais ce qui finit de faire de cet orchestre un vrai big band de tueurs c'est le charisme et la maîtrise du chant. Bon, on va encore me dire que ce n'est pas du Blues, c'est vrai, c'est du Swing, celui des années 40, 50 celui de Louis Jordan, celui de T Bone Walker, bref, celui que j'aime.
A avoir (et à voir). |