Pretty Things | 4eme partie Mes nuits au Bourbon?
C?est par un agréable dimanche ensoleillé, que se profilait sous un doux climat printanier de début avril, la venue des Pretty Things, au Bourbon et pour finir en apothéose, JB Boogie, au comptoir du Jazz. Je conservais en moi, une image vivace du concert de Novembre 2001, à la Traverse pour un mémorable moment "Revival" ou je m?imaginais avoir écouter les Rolling Stones tant l?énergie décuplée et dévastatrice de Phil May et de ses compères m?avait subjuguée.
A tel point que ce concert constitue l?un des meilleurs de cette année-là. Autant dire que je fus quelque peut déçu. D?abord de la durée du concert, tout juste 70 minutes, rappel compris, pas de quoi rester collé au plafond. Ensuite, par le répertoire exprimé, un peu trop Folk mielleux, pas assez Rock?n?roll et rentre dedans même si quelques perles Rhythm and Blues, se sont glissés çà et là? Dick Taylor, au son de guitare incomparable est toujours là, Phil May chante encore avec ses tripes, Skip Allan aux baguettes est plus que jamais "frapadingue"? Mais cela ne restera pas indélébile dans mon esprit comme deux ans auparavant, j?en attendais vraiment beaucoup mieux? Peut être, la tournée de trop ?
Pas le temps de formuler une réponse, je suis cependant heureux d?avoir découvert un endroit, ou les musiques à résonances Bluesies s?imposent, de fort belle manière. Décoration dans l?esprit, ambiance cool et relax, acoustique satisfaisante et confort appréciable, accueil embelli par de magnifiques sourires (en particulier d?Anne derrière le bar), prix des consos (revus à la baisse) très acceptable. Autant d?éléments qui doivent fidéliser une clientèle, pas si nombreuse que çà sur ces 4 jours (sauf pour ce dimanche) en plaçant le Bourbon Street, comme un lieu incontournable de la vie nocturne Bordelaise et surtout, un arrêt obligatoire des Bluesmen en tournée? C?est tous ce que je peux souhaiter? Je reviendrais, j?en suis sur, au Bourbon Street pour (re)vivre des nuits avec Chris?, JP, Mireille, Olivier et les autres?
Mais la soirée commençait à peine, Julien Brunetaud nous attendait au Comptoir du Jazz.
En arrivant, Chris? me présente Jean Pierre de Cadi Jo venu assister à la performance de ces jeunes pousses girondines. Dans un registre de Boogies dansants saupoudré de Swings ravageurs et de Blues émouvants, Julien s?affirme en leader naturel d?une maturité étonnante pour ses vingt ans, autant dans son chant que dans son jeu de piano, utilisant, avec dextérité et justesse, l?ensemble de ses dix doigts. Anthony Stelmaszack (qui joue aussi avec Mudzilla et Flyin? Saucers) possède une richesse et une maîtrise exceptionnelle de son jeu de guitare, la rythmique n?est pas en reste, Fabrice Bessouat, à la batterie, alimente ses partenaires en diversités techniques au sein desquelles, Nicolas Dubouchet, s?octroie une belle place avec un étonnant jeu de contrebasse en slap? Il faut désormais compter avec ce nouveau groupe qui restitue un répertoire enlevé, époustouflant de cohésion, déconcertant de facilité, jubilatoire de tous les instants, brillant de mille feux multicolores, un véritable feu d?artifices !!! A suivre de très prés dans les mois à venir, en attendant la confirmation de leurs talents intacts. En ce qui me concerne, je suis vraiment très content d?avoir accepter l?invitation de Christian, j?suis pas prés d?oublier mon séjour dans le Sud Ouest ou j?ai pu faire de nombreuses et splendides rencontres, je vous le garantie ? C?est çà le Blues !!! |
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