Avant de commencer une bonne recette, il vous faut de bons ingrédients, le Maître queue qui convient ainsi que la brigade la plus accorte à satisfaire vos moindres désirs gustatifs et auditifs.
Pour votre gouverne, dès présentation de la carte, osez la formule King Pepper XXL maxi tasty, car Dante lui-même ne saurait vous reprocher l?audace dont vous semblez faire preuve en prenant cette commande. Comme en enfer, vous qui franchissez ses portes, perdez tout espoir? de ne pas apprécier cette galette.
Si l?enfer est pavé de bonnes intentions, ce In da houz est bien à la hauteur de l?adage. Selon Sartre, l?enfer, c?est les autres ; Aussi il convient de dire que ce présent édifice ne doit pas demeurer en huit-clôt, alors parlez-en !
Les 14 plages de cet album sont un pur plaisir pour qui sait en apprécier l?essence, voir l?existence. Délicieusement blues jumpy et jazzy, In da houz recèle tous les ingrédients pour être l?une des plus belles auto production blues français de l?année 2008.
La présence de Nico Duportal à la guitare, récipiendaire des meilleurs avis quant à ses compétences sixecordistes est un gage certain de la qualité de ce que le Roi Poivre avance comme argument pour la construction de sa galette, en fait un condiment ineffable de sa réussite.
Des reprises comme, You give me nothin?, You don?t know, Don?t want no woman, Beautifician blues, ou des compos comme 2:30 pm de Nico et, In da houz de Manu Frandol, révèlent l?esprit multiplan de la formation, tant vintage qu?actuel, qu?Eric Liagre, le song leader, a su combiner, comme à la maison.