Dès qu?il y a des barjos qui font du blues hors normes, c?est qui qu?on appelle ??? C?est Bibi, c?est le gars Mad man. Moi, je m?en fous les mecs atypiques, ça me connaît et j?aime bien.
Maintenant, là, y a un dilemme. DeltaR, y sait où les vilaines filles vivent. Du coup, même si viscéralement leur univers me remplie d?émotions sincères, j?ai un peu envie de failloter.
Plus orienté chez Fat Possum que chez Dixie Frog, l?esprit des Hell?s Kitchen ou des Electric Octopus Orchestra hante cet opus joyeusement déjanté.
L?approche de Folsom Prison Blues, tube de Johnny Cash, ou de l?immense Little red Rooster est une aude à la liberté. Sortir des clous semble être, pour DeltaR, un profond et incontournable désir. Comme aurait pu dire Bob Log III, dans son manifeste sur l?église réformée et la double grosse-caisse : Chicago vaut bien mes fesses. Bref, DeltaR, c?est trop bizaR.
Allez-y, lâchez une oreille dessus à l?occasion d?une soirée Tarantino, genre entracte musical entre Réservoir dog et Pulp fiction.