Napoléon n?est pas un prénom comme les autres, Washinton un patronyme ordinaire. Napoléon c?est toujours plus Républicain que Benito, Adolph, Jean-Marie ou Leonid et, Washinton facilement plus humaniste que Mac Carthy, Goebbels, Malthus ou Gargamel.
Je vous invite maintenant, avec les exemples ci-dessus, à réaliser votre propre formule tel que : ?Schroumpf Crématorium? par ?Adolph Gargamel? etc.... Amusez-vous, chers lecteurs, et laissez s?exprimer votre potentiel créatif.
Trêve de jeux de mots faciles. Reconnaissons à cet artiste un courage que seul peut endosser un musicien éclairé, l?âme meurtrie et érodée par les alluvions d?un delta qui commence par Miss... et qui fini par... issipi.
Dès les premières notes, Hotel bravo nous ouvre les portes d?un univers intimiste où se mélangent à la moiteur acoustique, une voie intra-muros qui ne peut laisser indifférent.
Son cri est sourd, contenu, mais son blues est indéniablement touchant. Le duo bottle-harmo de hundred days plombe une ambiance plus propice à une profonde réflexion sur le sens de la vie qu?à la rigolomania, mais c?est avant tout cela le blues.
Alternant les couleurs majeures et mineures, dans des open-tuning impeccables, Napoléon nous honore d?une intelligence musicale remarquable. Big mama?s door, river of tears et sweet smile of the crocodile me rappellent que seul sur scène, derrière son résonateur métallique à six cordes, l?animal est sans pitié pour les c?urs épris de romantisme à la sauce Bayou. That I know et left and right est un divertissement d?une authenticité artistique que ni Eric Ribb ni Keb? Mo? ne m?ont jamais offert.