Le teigneux et stakhanoviste new-yorkais remet la compresse en ce début 2002. On annonce déjà son album comme étant le meilleur. Bla-bla publicitaire habituel ? Moi qui ai son ¦uvre complète, je ne suis pas loin de penser qu¹il pourrait y avoir du vrai là-dedans. Les textes sont personnels et engagés, les styles sont comme à son habitude - variés (rap, blues, slow rock, etc.) , la voix et la guitare sont parfaitement assurés : tout est réuni pour un album marquant. Le lourd se mêle au léger, la colère à l¹amour, le déjà-vu se renouvelle de belle manière (comparez la version live de Dirty Lie, sur "Popa Chubby présents New York City Blues Again", avec la version studio ici présente pour vous faire une idée). C¹est sûr, Popa-le-Dodu a fait fort. C¹est peut-être pas encore l¹album parfait, mais c¹est le parfait album pour s¹exploser les oreilles et se faire plaisir. Une palme pour l¹excellent Somebody let the devil in qui raconte le 11 septembre de Popa.
Par ailleurs, ne le manquez pas en concert : trois heures d¹un déchaînement absolu qui prouvent que Popa sait tenir le rythme, la distance et le devant de la scène (allergiques aux immenses solos de guitare, passez votre chemin !).