Objectivement, si j'avais écouté cet album lors de sa sortie j'aurai probablement réagi comme Jean Luc. Malheureusement, je le découvre avec 15 ans de retard et je crains que mes goûts aient évolué. J'ai eu du mal a entrer dans cette galette. Elle me fait penser à un oiseau qui a de belles ailes mais qui a le cul trop lourd pour décoller. Seul Oreo Cookie Blues, en acoustique, me semble vraiment valoir le coup d'oreille.
A écouter pour savoir.
le : 10-02-2002
Cette galette que j?ai acquit à la fin des années 80 (sans doute pas la meilleure gravé par le " guitar hero " texan), a été pour moi un point de départ. En effet, c?est Lonnie Mack et plus particulièrement Stevie Ray Vaughan qui m?ont donné envie de découvrir ce qui se cachait derrière le mot Blues. Sur ce disque, 10 titres dont certains sont devenus des standards comme Satisfy Susie, Stop, Double Whammy ou Falling back in love with you (qui est pour moi le plus beau Slow-Blues jamais écrit !). En tous cas, la collaboration entre deux monstres ( à l?époque vivants) donne un album ou le son de guitare si caractéristique de S.R.V. est omniprésent? Il faut dire que le guitariste texan, c?est déjà tailler une bonne réputation à Austin et au-delà, même si toutefois il n?apparaît que sur cinq morceaux?
A emmener sur une île déserte, pour bien expliquer, au moment ou surviendra le dernier jour, aux générations futures qu?il y eut avant et après Stevie Ray Vaughan. Il n?y a qu?a écouter les clones du maître qui naissent chaque année? Quelques(excellents) disques et excès plus tard, vous connaissez certainement le destin tragique survenu à S.R.V., le 27 août 1990? putain d?hélicoptère ! ? ! Je reste inconsolable, surtout qu?en septembre 90, Stevie devait tourner en France?