Pour lui on aurait du inventer la « 8 cordes 27 frets » ,surdoué Tony Spinner savait tous faire avant de naitre ce n?est pas possible autrement.Remarqué très rapidement, il est embarqué par Pat Travers, Paul Gilbert et consorts c?est dire?
Fou furieux, d?une énergie et d?une rapidité d?exécution fantastique on est dans un autre univers de la 6 cordes, cherchez pas à suivre vous allez vous enrhumer, avec lui ça dépote, ca envoie dans tous les sens.
Riffs et rythmiques de folie, effets de tous les cotés et solos à ne plus savoir ou on habite, variations, ruptures et accélérations ravageuses et imprévisibles en plein morceau, ca transpire l?envie et le plaisir de jouer. Damm ?la claque .
Ce 3eme Album est une démonstration de l?injustice de ce monde, il y a simplement tout. Gagnant en maturité vocale tout en conservant sa fraicheur artistique il nous gratifie de parties de guitare d?une exceptionnelle qualité, alliant une technicité et une vitesse à couper le souffle, se payant même le luxe de nous mettre un (Pseudo) one shot.
Alors on s?accroche bien et on essaye de suivre (Un de mes 100 préférés du genre).
le : 20-03-2003
Je ne sais pas si je suis surmembré, comme dit ce cher Jérôme (dont ses écritures sont très vraies et que je salue au passage), mais en tant qu'amateur de Blues-Rock, je me joints totalement à lui afin de vanter cette composition non banale.
Très puissante, "claque dans la gueule assurée" à avoir chez soi indiscutablement. Même mon chat, qui en a beaucoup entendu quand même dans sa vie, relève ses oreilles lorsque Tony branche son jack, c'est pour vous dire! Tout est parfait la dedans, le sang du Blues- Rock nous semble renouvelé et re pigmenté.
Merci Tony, longue vie à toi.
le : 10-03-2003
Si l?expression "grosse claque dans la gueule" a un sens pour vous, pour moi elle a le goût du soufflé méritoire prodigué par cet album proprement jubilatoire. In-human nature a la saveur sauvage et prédatrice d?une jungle urbaine déterminée à nous montrer, par une vélocité actuelle et une sensibilité forte, la fragile frontière entre humanité et animalité.
Tony Spinner et son Crosstown sessions, avec une ferveur électrique, nous propulse tout droit dans le blues d?aujourd?hui. Rien à voir avec les vieux papas, sources intarissables et indispensables, qui garnissent les compilations pour nouveaux amateurs du genre. C?est la jeunesse qui parle et qui nous en met plein la vue. Le punch scrupuleux et mortellement distillé de Muddy Water, le troisième morceaux, en est la preuve vivante. Le masturbatoire Cocktail sauce, avec son glissement rythmique binaire-shuffle, me fait grimper direct au plafond. Wound up in the clink est la majestueuse conclusion "électro-ac?" de cet album sûrement méconnu mais à plus d?un titre sublime. A l?intention d?amateur de Blues-Rock surmembré.
le : 10-02-2002
Rien de spécial sur cette galette par rapport à la précédente. Il reste dans la même lignée, avec du Blues électrique à l'énergie et quelques pistes acousticoslide de très bonne facture. J'ai été moins impressionné par cette tartine, faut dire que la dernière fois, la tarte a été puissante.
A écouter et plus si affinités.