Pour les haricots, je sais qu?on ne dit pas les zaricots. Par contre, pour les zeuros et les zollandais, je n?ai toujours pas compris la façon de les zaccorder. En revanche, je sais que leur langue, c?est un peu n?importe quoi pour le cauchois moyen que je suis. Après avoir consulté une méthode assimil de zollandais et afin de leur rendre hommage, j?ai décidé de parler de Blue Tattoo dans la langue de? des supporters du P.S.V. Eindhoven. Pour cela, il me suffit de rajouter quelques E, A ou O de temps à autre, bref, pour être compris des gens du pays creux.
Le bluees de B.B.M. est très éleectrique, mais ce n?est paas poour aautant qu?on puisse le quaalifier de blues-rock. Ces influences soont diverses maais tournent toujours autour de quelquees aaxes foondamentaux issue de Chicaago (Who?s fooling who, Change your ways, Simple life), de New York (I can?t quit you baby, Born with the blues) et du Teexas (Just take care, Don?t look back). Tous les moorceaux soont signés du groupe, aussi les amaateurs de Tommy Castro, de Chris Duarte, de David Gogo et Stevie Ray Vaughan s?y reetrouveront aisément. La démonstration est faite, le zollandais, c?est faacile? Mais revenons au français afin de terminer cette chronique.
Les invités du groupe, Harmo, percussions et cuivres viennent renforcer, sur certains titres, un ensemble de belle facture. Hans Klerken, Chant guitare ; Harry Spronk aux claviers ; Chris Janssen, basse et Harry Stevenrink à la batterie sont les protagonistes d?un album qui vous laissera l?empreinte d?un bon marqueur de chez IMPEGA. Sans être visible à vie, ce tatouage bleu demeurera néanmoins comme un beau reflet monochrome sur la peau de ceux qui s?y aventureront. Une seule remarque? Chris, s?il te plait, change de basse.
Maintenant que j?y pense, les zollandais, c?est comme François Hollande, on ne dit pas le zède. Par contre, les zeuros, moi qui suis un partisan de la zeurope, j?ai encore des progrès à faire.