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Commentaires : |
Lucky Jean Luc (18-02-2005) | L?écoute approfondie de cette galette du Bordelais Lenny Lafargue plonge de façon irrémédiable l?auditeur dans une ambiance douce, particulière et pénétrante, agréable continuité de prestations scéniques vécues par le passé.
Pas de poudre aux yeux et de frime malvenue, bien au contraire, les (neuf) titres envoûtants, composés par Lenny, de Blues en français (au tempo médium, lent ou rapide) sonnent comme un hommage sincère et respectueux aux Bluesmen qui ont bercé son enfance comme Freddy King (dont il reprend majestueusement l?instrumental Heads?Up) et Jimmy Reed pour ne citer qu?eux.
Enregistré en prise « live » avec ses fidèles compagnons de route, le résultat ne se fait pas attendre, petit à petit par bribes successives presque imperceptibles, le pied bat la mesure, le bas du ventre se trémousse, les doigts claquent, la tête gigote, les oreilles frétillent et la bouche fredonne ses textes vrais, entiers et singuliers?
Huuum, si çà fait du bien par où çà passe !
A écouter, de préférence bien accompagné? |
| | JPS (10-05-2005) | Le vieux loup de mer de l'estuaire de la Gironde sort du bois après quelques années d'absence discographique, sans maux, fêtant par la même occasion, sans tambour ni trompette, ses vingt-cinq ans de carrière bien remplie au service du blues joué sur des textes en français. Personnelles et stylées, ses tranches de vie touchent et font mouche, entre optimisme ("Mon Train") et pessimisme digéré ("La Taxe"), nouveauté, elles s'encanaillent ("Le Volant" ; "La Fièvre Du Marais").
En Monsieur Tranquille Reedien attrapeur de blue(s) notes, le bordelais, plus serein que jamais, y développe de splendides chorus de guitare sans redite ou presque, antithèse parfaite du guitar (z)hero.
De la Louisiane à Chicago en passant par le Texas, Lenny Lafargue, à la tête d'un trio à sa hauteur artistique (Raoul ficel, guitare & harmo ; Julien Dubois, basse et Philippe Eliez, batterie & percus) reste fidèle à lui-même, à ses convictions, à ses valeurs et à sa culture, défiant le temps et les modes. Si ça c'est pas du blues, dimanche je file au Vatican trouver à qui parler ! |
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